Comprendre peut attendre…

décembre 11, 2017

La première tempête de neige de la saison s’abattait sur les Pays-Bas, ce vendredi soir, alors qu’une une réception d’adieu commençait pour Romkje et moi-même au Centrum ‘s Heerenhof, l’ancienne blanchisserie que nous avions achetée, en tant que Jeunesse en Mission, en 1979. 

Au début de la semaine, une grande camionnette de déménagement s’était garée devant notre ancienne maison, en face du ‘s Heerenhof, pour transférer nos biens dans notre nouvelle résidence au centre d’Amsterdam. Maintenant, la maison vide couverte de neige semblait sans vie, un corps froid sans âme.

Dans une salle chaleureuse, ornée de photos recueillies sur Internet de toutes les phases de notre vie et de notre travail, deux grands gâteaux de remerciements, et des parodies et des chansons saisissant habillement nos manies, les dirigeants et le personnel de Heidebeek nous ont surpris par une soirée créative de souvenirs et de gratitude.

Certaines des personnes soutenant Heidebeek depuis les premiers jours étaient présentes, malgré des conditions de conduite défavorables qui ont contraint d’autres personnes à faire demi-tour en cours de route.

Des réflexions sur les développements des quatre dernières décennies nous ont rappelé les pas de foi faits par le passé. ‘Comprendre peut attendre ; l’obéissance ne peut pas’ était une phrase qui est devenue très significative dans mes premières années à Heidebeek.

Cercle

Romkje racontait comment, depuis la fenêtre de la cuisine du nouvel appartement, elle pouvait voir l’immeuble de bureaux, à côté de la Gare Centrale où, en 1973, elle avait signé pour acheter deux péniches pour 42.000 florins – sans aucun argent ! Ce fut le début de l’Arche, et l’œuvre de Floyd McClung à Amsterdam, un ministère qui a changé des centaines, si pas des milliers de vies de hippies et de globe-trotters. Sept ans plus tard, Romkje avait également signé pour l’achat du Samaritan’s Inn (l’Auberge du Samaritain), le lieu de notre appartement, cette fois-ci pour 1,1 million de florins. Notre déménagement à Amsterdam, réalisait-elle, était un retour au point de départ, l’achèvement d’un cercle !

L’achat de la vieille blanchisserie de la Zwarteweg avait aussi été un acte d’obéissance – sans prévoir les initiatives qui allaient naître là : des réunions du dimanche soir qui allaient attirer beaucoup de gens de près et de loin, dans les années 80, un réseau national d’écoles primaires évangéliques, une chaîne nationale de librairies, une série d’enregistrement de louange et des concerts promouvant le nouveau genre de musique d’adoration, des journées de renouveau pour les pasteurs en général qui ont aidé à créer une aile évangélique dans les Eglises Protestantes des Pays-Bas…

A quoi notre déménagement à Amsterdam nous mènera-t-il, nous ne pouvons pas le prévoir. La façon dont nous utiliserons la Chambre Haute, l’espace de réunion au premier étage de la Samaritan’s Inn, à côté de notre appartement, devra être traité ultérieurement avec d’autres personnes. Les possibilités comprennent des groupes Alpha, des cours de mariage, des cours d’introduction à la Bible, des cercles de lecture, des soirées cinéma, des classes d’études européennes… une continuation de nos activités passées. Celles-ci devront s’harmoniser avec les plans d’un centre d’information à bas seuil pour les touristes et les Amstellodamois, dans un lieu stratégique offert au rez-de-chaussée, à côté du café d’arts Dwaze Zaken (Des Bêtises).

Idées

Et pourtant même lorsque nous nous étions assis parmi les boîtes déballées de livres et d’ustensiles ménagers, des idées commençaient à émerger. Je parlais, ce vendredi, d’une conférence internet que j’avais eu le jour précédent avec deux universitaires, le Dr. Martin Robinson du ForMission College (Collège Pour Mission) au Royaume-Uni, et le professeur Evert Van de Poll, contributeur régulier aux événements et aux cours du Centre Schuman, durant laquelle nous avons confirmé les plans de préparation d’un cours à distance pour une maîtrise dans Le leadership dans des contextes européens (titre provisoire), avec une reconnaissance dans le processus de Bologne.

Amsterdam deviendrait une plaque tournante pour de telles études, conjointement à Bruxelles où, cette année, nous avons ouvert le Salon Schuman. Evert a préparé les grandes lignes de deux modules qui seront inclus dans un programme d’études déjà existant. Ceux-ci couvriraient le rôle du Christianisme dans la construction de l’Europe, en particulier à travers les minorités influentes, la Bible, et le développement de la pensée sociale et des droits de l’homme.

L’objectif est d’équiper des leaders pour un engagement, non seulement dans les structures de mission traditionnelles, mais aussi dans les sphères de la politique, du journalisme, de l’économie, du droit et du gouvernement. Comprendre l’Europe aujourd’hui exige une connaissance de l’histoire de l’Union européenne, de la montée du sécularisme, du populisme, des nouvelles tendances religieuses et de l’Islam en Europe ; et de l’espoir que l’Evangile offre face à ces défis.

Puis-je faire appel à votre aide pour rendre ceci possible ? Pour continuer à ce stade, nous avons besoin de recueillir 12.000 € avant la fin du mois de janvier. J’ai très rarement, voire jamais, lancé un appel financier à travers les Pensées de la semaine. Mais comme la fin de l’année approche, je souhaite lancer cet appel personnel. Nous recherchons, par exemple, deux donateurs de 2.500 € ; cinq de 1000 € ; vingt de 100 €.

Pourriez-vous envisager, dans la prière, de devenir l’un des donateurs fondateurs pour ce programme d’études ? Si oui, répondez simplement à cette ‘pensée de la semaine’ et je vous enverrai les détails de transfert.

Romkje et moi-même avons un sentiment croissant que ce que nous avons fait jusqu’à présent, a été une préparation pour ce qui est encore à venir. Merci de faire équipe avec nous.


À la semaine prochaine,

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